Description
La ville de Stenay pose aux historiens de nombreux problèmes en liaison avec la lignée royale des Mérovingiens, lignée dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Godefroy de Bouillon, seigneur de Stenay, monte sur le trône de David, en terre sainte en 1099. Afin que le secret ne disparaisse pas avec lui, Nicolas Poussin l’aurait dissimulé dans un de ses tableaux, Les Bergers d’Arcadie, dont De Sède suggère qu’il renvoie à un paysage réel. « Il n’est guère facile de découvrir où cette scène se situe ni à quoi elle se rapporte. Pourtant, l’un des biographes du peintre souligne : “ le soin minutieux qu’a Poussin de reprendre des paysages réels dans ses tableaux”. » La clef de cette allusion est donnée dans les deux derniers paragraphes du « Secret de Poussin » : Aujourd’hui, Les Bergers d’Arcadie sont à Paris, au musée du Louvre, mais le public ne peut les voir : ils sont à l’abri dans une réserve. Si pourtant l’envie vous tenaille de contempler l’immortel chef d’œuvre de Poussin, quittez Paris et dirigez-vous vers la haute vallée de l’Aude, jusqu’à Alet. A quelques kilomètres de là, engagez-vous sur la R. N. 613, jusqu’au point précis où cette route coupe le méridien de Paris. Vous êtes à la côte d’altitude 297, sur un petit pont, sur le territoire de la commune d’Arques. De là part, à droite, un petit sentier long à peine d’une vingtaine de mètres. Prenez-le car au bout, voici, entourée de ses arbustes, la tombe des Bergers d’Arcadie… » Gérard de Sède se contente alors de souligner que si la tombe d’Arques est strictement identique à celle du tableau de Poussin, la même similitude rapproche le paysage que l’on observe depuis la sépulture, et celui dépeint par Poussin dans le fond de sa toile…
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