Description
Après le temps des galères vient celui des bagnes portuaires. La peine des travaux forcés s’y accomplit à Toulon, Brest ou Rochefort. Le bonnet vert marque les condamnés à perpétuité, le rouge ceux qui le sont à temps. C’est l’époque de Vidocq, des chaînes, de la “grande” ou “petite” fatigue. Puis, au milieu du XIXᵉ siècle, la France ne supporte plus la présence dans ses ports d’une population criminelle. La Guyane, de 1852 à 1938, la Nouvelle-Calédonie, de 1867 à 1896, deviennent les terres de la grande punition.Spécialiste d’histoire pénale, Michel Pierre raconte l’enfermement, le travail forcé, la misère, la honte, la maladie et la mort, le tragique destin de dizaines de milliers de condamnés.
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