Description
” je retrouve dans ces photos, après trente ans, non pas le passé, mais le présent, cette insouciance qui vous fait ignorer hier et demain et vivre simplement ” le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui “. C’est le privilège de la jeunesse, pour qui le temps n’existe pas. Ni l’espace : en quel lieu exact se trouvent Johnny, Long, Dick ou Eddy ? Ils sont dans leurs rêves d’une Amérique imaginaire, sans doute encore plus vraie que la vraie, puisque les rêves sont contagieux et que l’on finit par les imposer aux autres, surtout quand ils ont la force des rêves de l’enfance ou de l’adolescence. Il y a eu ces instants magiques de nos quinze ans où les pentes de Montmartre et de Belleville débouchaient sur le plateau et les vallées de l’Arizona et du Colorado. Il suffisait d’entrer dans un cinéma de quartier, le Florida ou le Marcadet Palace, pour voir La Fille de la prairie ou L’Aventurier du Rio Grande. Il y a eu ces après-midi et ces soirs de la même époque, où l’on entendait Elvis Presley pour la première fois dans les juke-boxes de la porte Clignancourt. Alors, le ciel un peu moins gris de Saint-Ouen devenait le ciel si bleu et si profond du Texas. Tous ces garçons et ces filles n’étaient pas des enfants des beaux quartiers. C’est boulevard de l’Indochine, square des Epinettes ou de la Trinité, dans les banlieues de Londres ou de Liverpool qu’ils imaginaient leurs Amériques et se préparaient à monter sur scène pour faire partager leurs rêves. Et à ce moment-là, un autre artiste a su capter leurs regards et leurs visages. ” Photographe attitré du magazine Salut les copains, qui fut pendant douze ans la bible de toute une génération, Jean-Marie Périer nous fait revivre l’exubérance et la légèreté des années 60. Déjà publiés dans deux albums devenus cultes, ses portraits tendres et poétiques sont aujourd’hui rassemblés pour la première fois en un seul volume.
Couverture souple
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