Description
Dans un premier temps, on se laisse porter par l’ouvrage. Tout d’abord, il s’agit de considérer la couverture, noire, sur laquelle est imprimée une gravure rose-violacée entourée d’un cadre baroque. Nous entrons dans le repaire du vampire, il fait nuit, une chauve-souris est déjà en route… Fragmenté en articles assez courts (attention, ne confondons pas laconisme avec légèreté), richement illustré, on feuillète, on admire, on compulse. Notre regard survole les titres puis s’arrête, l’œil accroché. On lit.
Peut-être serrez-vous attirés par un peu de littérature, que ce soient des articles relatifs à Byron, Poe, Hoffman ou Baudelaire, ou alors votre curiosité vous amènera à lire des textes plus historiques (et d’une rareté sans égal), quelques notices biographiques ou divers développements centrés sur des pathologies psychologiques, fétichistes et névrotiques. Les références cinématographiques prennent aussi une part importante, notamment à travers les nombreuses illustrations.
Dans ce cabinet des curiosités, nous devenons les prédateurs avides d’articles rassasiants notre soif curieuse. Mais que viennent y faire des articles tels que « Aspirateur », « Bienheureux », « Extra-terrestre », « Hostie », « Nombril », « Roman d’espionnage », « Témoins de Jéhovah » ou « Tourisme » ? Je vous ai prévenu : nous sommes dans un Musée. Toutefois, il n’est ici aucun regroupement thématique, la logique en est alphabétique : mais face au mythe du vampire, après tout, ce n’est peut-être pas la forme elle-même qui compte. Ce n’est pas d’elle qu’il faut se méfier…
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.