Description
Cette période est marquée par l’évolution du collaborationnisme, tourné jusque là vers l’anglophobie et l’antisémitisme, qui trouve, à partir du 21 juin 1941, date où les Allemands ont attaqué l’Union soviétique sa véritable raison d’être : l’antibolchevisme. Mais cette date marque aussi l’entrée en résistance des communistes, la difficile implantation du premier réseau de renseignement.
Quatrième de couverture
Rassemblés dans le même volume, Les Beaux Jours des collabos et Le Peuple réveillé – tomes 3 et 4 de La Grande Histoire des Français sous l’Occupation – ne paraîtront nullement provocateurs à ceux qui savent toute l’importance, ET pour la collaboration ET pour la résistance, de cette année 1941, axe autour duquel tournent les deux livres.
Lorsque, le 21 juin 1941, les Allemands attaquent l’Union soviétique, le collaborationnisme français, qui se nourrissait jusqu’alors d’anglophobie et d’antisémitisme, trouve sa véritable raison d’être : l’antibolchevisme. La collaboration d’État, telle qu’elle avait été évoquée à Montoire lors de la rencontre Pétain-Hitler, est soudain dépassée et la lutte de l’Allemagne revêt, pour bon nombre de Français, l’allure d’une croisade à laquelle ils s’associeront jusque sur le front de l’Est.
Le 21 juin 1941, l’ des communistes, qui n’avaient jusqu’alors réagi qu’individuellement, modifie la forme et le rythme du combat, commencé avec l’appel du général de Gaulle le 18 juin 1940, poursuivi en zone occupée par la difficile implantation du premier réseau de renseignements, en zone non occupée par la création des premiers mouvements, et, dans toute la France, par la naissance de modestes journaux clandestins.
A travers Les Beaux Jours des collabos et Le Peuple réveillé, les hommes s’affrontent de plus en plus violemment et s’efforcent de mobiliser un peuple aux prises avec mille problèmes quotidiens nouveaux et encore sous le choc de la défaite militaire de juin 1940.
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