Description
Franchi la porte du jubé, on trouve à droite l’Arbre de Jessé, véritable dentelle sculptée dans un coeur de chêne, retraçant la généalogie du Christ. Lui faisant face l’histoire de la Vierge nous est contée de l’Annonciation à son couronnement.
Reprenant le programme théologique énoncé dès le tympan roman de la cathédrale, les maîtres uchiers du XVIe l’adaptèrent à l’esprit de la Renaissance. Au porche d’entrée, Marie présente le Christ aux nations païennes, symbolisées par les Rois Mages; dans le choeur les douze sibylles, les prophètes de l’Ancien Testament, les vertus, quelques Pères de l’Église, se proposent de nous guider vers le Fils de Dieu et son Père trônant au centre du retable de l’autel majeur.
Dans la mesure où l’on recherche ici une iconographie consciente et organisée, – mais aucune hypothese n’est vraiment satisfaisante – on pourrait dire que les dossiers des stalles hautes développent une sorte d’histoire de la Rédemption. Ceux de droite seraient consacrés au combat contre le péché ou au triomphe des Vertus. Ceux de gauche, à l’histoire du Salut. Autrement dit, en employant les termes habituels des théologiens et des artistes de la fin du Moyen Âge, le miroir historique (côté gauche) aurait son parallèle dans le miroir moral (côté droit). La contemplation des deux miroirs conduirait tout naturellement le fidèle vers le sanctuaire où se trouve actualisée la Rédemption par la célébration eucharistique.
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