Description
En introduction, je dirais, que considérer le transfert dans l’analyse avec les enfants, revient à se confronter à ce que Freud nomme les trois impossibles : gouverner, éduquer, psychanalyser.
Tout commence avec cette simple remarque de Freud : « Le transfert étant donné que les parents existent encore, joue un rôle différent
Un certain nombre de questions se posent à propos du transfert avec les enfants, qui en fonction de l’orientation des réponses apportées, fondent si l’on peut parler ou non de psychanalyse avec les enfants.
En effet, cette question, souvent agitée depuis longtemps, se résume à la formule suivante : le transfert chez l’enfant a-t-il le même statut que chez l’adulte ?
L’enfant n’est jamais à l’initiative de la demande, c’est là la différence essentielle, même s’il sera en mesure d’en formuler une dans un second temps. C’est toujours quelqu’un d’autre qui s’adresse à l’analyste ; en conséquence, au commencement nous accueillons la demande inaugurale d’un autre dont nous ne pouvons pas faire l’économie.
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