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Esclaves aux bains. Sexualité Antique.

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Catégorie :

Description

Droit romain et sexualité dans la Rome antique

Le droit romain joua un rôle majeur dans les moeurs et la sexualité des Romains et évolua au cours de la république et l’Empire. Un mari romain pouvait avoir des relations sexuelles hors mariage tant que sa partenaire était considérée comme “sexuellement disponible”, c’est-à-dire si sa partenaire était une prostituée, une esclave ou une infamis telle qu’une actrice. Un mari commettait l’adultère (adulterium) seulement lorsqu’il avait des relations sexuelles avec la femme d’un autre citoyen romain ou la fille célibataire d’un Romain. En revanche, aucune infidélité n’était acceptable pour une femme romaine et les premières mariées devaient être vierges. Il convient de noter que les divorces, y compris pour adulterium, étaient courants dans la Rome antique et que les gens se remariaient.

 

Comme nous l’avons déjà souligné, le droit romain protégeait le citoyen romain contre les crimes sexuels (stuprum qui nous a donné le mot français stupre) alors que les esclaves romains et les non-citoyens ne bénéficiaient pas des avantages de la libertas. Cela signifiait que les citoyens romains, hommes ou femmes, ne pouvaient pas être abusés sexuellement alors qu’il était facile d’avoir des rapports sexuels avec des esclaves ou des prostituées. Selon le droit romain, le viol ne pouvait être commis que contre un citoyen en règle. Une femme qui travaillait comme prostituée, actrice ou danseuse perdait son statut social et devenait une infamis. En rendant son corps accessible au public, elle perdait le droit d’être protégée contre les abus sexuels ou la violence physique 3.

En ce qui concerne l’homosexualité, la Lex Scantinia de 149 avant JC poursuivait en justice les citoyens romains adultes de sexe masculin qui jouaient un rôle passif dans des relations sexuelles avec d’autres hommes ou qui avaient des relations sexuelles avec des mineurs nés libres de sexe masculin. La loi n’interdisait pas les comportements homosexuels en tant que tels, mais punissait les citoyens de sexe masculin jouant le rôle passif ou qui commettaient des crimes sexuels (stuprum) contre des mineurs libres de sexe masculin.

Au début de l’Empire romain dans les années 18-17 avant JC, le premier empereur de Rome, Auguste (règne: 27 av. JC – 14 ap. JC), adopta des lois (le Leges Juliae) dans le cadre de son programme de restauration des mos maiorum ou les normes sociales traditionelles, suite a une periode d’instabilité, renforçant ainsi son autorité politique. L’adoption de ces lois nous montre que Rome était traditionnellement une société conservatrice et non une société obsédée par le sexe. Les principaux objectifs de Leges Juliae étaient d’accroître la population en encourageant le mariage et les naissances et de rétablir la moralité des classes supérieures. Les lois comportaient une section concernant l’adultère, la Lex Iulia de adulteriis (traduction: “loi julienne concernant les actes d’adultère”) qui visait principalement les femmes mariées ayant commis l’adultère. La loi faisait de l’adultère une affaire publique et punissait l’adultère avec le bannissement et la confiscation d’une partie des biens de la personne. Les maris et les pères avaient le droit de tuer les partenaires en adultère dans certaines circonstances, même si cela était rarement le cas. Auguste appliqua cette loi à sa fille Julia, qui fut bannie et envoyée sur l’île de Pandateria.

Informations complémentaires

Auteur

Éditeur

Date de parution

Avril 1995

État

Bon état

Format

Broché

Nombre de pages

236

Poids 0,400 kg

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