Description
Quand l’alchimie a fait son oeuvre, Chambas dévalise son trésor. Déjoue les images. Les fait jouer selon des superpositions infinies, des effets de surimpression, de palimpseste. Il brouille encore les pistes, fouille, scrute, sonde tous les labyrinthes de l’énigme. Il poursuit l’autre image derrière l’image. Quête d’un voir. ” Et j’ai vu ce que l’homme a cru voir. ” Et j’ai été aveuglé. Et j’ai aveuglé l’idole. Défiguré les figures. Pour accéder à un voir inédit. Forme, ébauche, quel corps désormais, quel visage émergent des amas du sacrifice. De ce bûcher d’images ?
Patrick Grainville
Chambas se bat avec verdeur. Sa couleur, c’est la verdeur. Car il n’est ni solution, ni résolution, sans son tumulte, sa vitesse de pensée, sa vitesse de parole, son élocution sévillane, sa gaieté, l’art de la dépense des énergies qu’il travaille comme d’autres l’ascèse, le goût de la débauche des forces et du rire de l’instant.
Francis Marmande
Jean-Paul joue. Le plus souvent. Il joue et se joue de la vie. Sa vie. Chambas, lui, tente de laisser une trace dans ce labyrinthe du temps qu’est l’histoire de la peinture. Une trace à la pointe sèche de son regard : aigu, saisissant et juste. Voir, et dire par le trait un peu du réel et de son histoire : un voyage, une rencontre, un livre un paysage…
Mélanger toutes ces bribes de mémoires à l’énergie créatrice du faire de l’artiste. Voilà comment je vois cet ami qui peint un peu comme on se noie. Tout entier.
Michel Dieuzaide
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