Description
Il n’a jamais été autant question des victimes qu’en ce début du XXIe siècle. Le droit leur reconnaît une place toujours plus importante et elles jouent un rôle primordial dans le quotidien de la justice. Les lois se multiplient pour leur venir concrètement en aide, les associer effectivement à la recherche de la vérité, leur accorder de justes réparations. Cet essor est à l’image de leur présence grandissante dans l’ensemble de la société (guerres, crimes de guerre, génocides, terrorisme, torture, enfermements abusifs, disparitions forcées, meurtres, viols, inceste, pédophilie, vols, esclavage, traite des êtres humains, agressions, criminalités organisées, gangs, mafias, accidents de la circulation, accidents du travail, maladies professionnelles, catastrophes industrielles, technologiques, nucléaires, climatiques, pollutions, médicaments mortels…). Cet ouvrage comporte une importante partie historique et s’attache aux découvertes scientifiques qui expliquent les changements juridiques, tant au plan international qu’en droit français. Les droits des victimes sont également analysés, tels le droit à être confronté à des services suffisamment formés et instruits, le droit d’être pris en charge efficacement et rapidement, le droit des victimes à une assistance, le droit à l’information, le droit à la protection… ainsi que le droit à la recherche de la vérité sous ses différentes formes et devant les différentes instances possibles. Sont encore exposés en détail les différents procédés de réparation des préjudices et tous les régimes spéciaux de réparation concernant les victimes militaires et civiles de guerre, les victimes d’actes de terrorisme, les victimes de risques technologiques (dont les accidents du travail et maladies professionnelles, les accidents de la circulation et de transport collectif, les risques industriels, environnementaux, nucléaires et écologiques), les victimes du système de santé et les victimes d’erreur ou de dysfonctionnement judiciaire, sous oublier les règles spécifiques concernant les mineurs, puis les victimes de violences conjugales et violences sexuelles. Ainsi, les droits des victimes, s’ils ont une spécificité et une logique propre, s’inscrivent dans un monde dont ils se doivent de partager les valeurs et les avancées. Il n’y a pas de droits des victimes sans respect des droits de l’Homme, sans prise en compte de toutes les nouvelles formes de justice, sans intégrer les découvertes des sciences humaines.
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