Description
Elle avait tout pour séduire : la beauté, un des plus vieux noms de l’aristocratique Angleterre, la fortune. Elle les séduira tous : lord Ellenborough, son premier mari ; le prince Felix Schwarzenberg, son premier amour ; le roi Louis Ier de Bavière, son premier roi. Et aussi le baron Karl von Venningen, le comte Siridion Théotoki, le roi Othon de Grèce. Et puis le général Pallikare Cristodoulos Hadji Petros, héros de l’indépendance grecque, moitié brigand moitié soldat ; et puis le cheikh Medjuel el-Mesrab, un bédouin dont elle fera son quatrième mari. Elle avait tout pour fasciner : l’esprit le plus vif, la passion la plus intransigeante, l’âme la plus romantique dans un caractère de fer. Elle fascina Balzac (il en fera l’une des héroïnes du “Lys dans la vallée”), Edmond About (il fera d’Hadji Petros le Roi des Montagnes)… Pourtant Jane Digby, née avec le romantisme, morte alors que Victoria régnait dans sa gloire, ne pouvait que scandaliser une époque puritaine où les hommes seuls avaient le droit d’être exceptionnels. Femme de passion et femme libre, femme d’audace et d’aventure, romanesque et sentimentale, méprisant les conventions et sacrifiant tout à l’amour, elle est l’héroïne byronnienne par excellence. À travers ses conquêtes, à travers ses maris, au bout de ses voyages — de la vieille Angleterre à la Grèce à peine née, et jusqu’à cet Orient fabuleux où elle dort aujourd’hui son dernier sommeil —, que cherchait Jane Digby ?
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