Description
Dans un roman autobiographique, Veille de fête, Roger Boutefeu nous a conté son difficile apprentissage pour devenir un homme : né un peu avant 1914, gosse de la zone, orphelin à douze ans, commis de ferme, clochard, couvreur-plombier, camelot, imprimeur, etc., il se forme et milite, de 1929 à 1936, au sein de la CGT et de l’Union anarchiste. Puis il part pour la guerre d’Espagne. Au retour ses écrits contre la guerre qui s’annonce lui valent un emprisonnement au quartier politique de la Santé ; jusqu’au 2 septembre 1939.
Je reste un barbare est la suite, non moins mouvementé, de ce témoignage. En prison, l’anarcho-syndicaliste, sans Dieu et sans église depuis l’enfance, rencontre Quelqu’un, grâce à un livre : l’Évangile ; Quelqu’un, désormais, qui l’appelle, personnellement, inexorablement. Nous avons, ici, l’histoire tumultueuse d’une réponse disputée pendant onze ans. Directeur d’un centre de formation professionnelle, secrétaire général d’une compagnie théâtrale, bûcheron et – longue expérience, la plus décisive – berger, le « barbare » ne se sera jamais embarrassé de fausses « politesses » avant de dire « oui » à ce lui qui le harcelait et d’entre dans sa Bergerie.
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