Description
L’histoire :
La Marie-Caroline arrive en vue du tropique du Capricorne et du royaume de Juda – actuel Ouidah. A bord, l’équipage a organisé une petite mascarade afin de baptiser les nouveaux navigants. Un matelot grimé en dieu Neptune, couronné d’une couronne et armé d’un trident, interroge le capitaine : qui sont ceux parmi ses hommes qui traversent son empire pour la première fois ? Le jeune François Vignebelle, Mary et Isabeau récoltent pour la peine un plein seau d’eau ! Point désagréable ma foi car la température monte sur le pont. Le navire s’approche des côtes africaines. D’abord il fait escale à Sao Jorge Damina, comptoir portugais. Ensuite, nos compagnons rejoindront le royaume de Judas où la France a un fort. On y négociera le « bois d’ébène » nécessaire au commerce aux Caraïbes. Nous sommes en 1780 et la question de l’esclavage, soulevée par des mouvements abolitionnistes, fait débat. Jeune femme affranchie désormais d’un destin qui n’était pas le sien, Isabeau dénonce ouvertement une barbarie d’un autre âge. Bien sûr, son avis n’est pas partagé par tous, loin s’en faut. Hoel pense d’ailleurs qu’elle a tord de faire ainsi part de ses états d’âme. Cela pourrait lui valoir des inimitiés (…). Enfin on atteint Judas. Des nègres en pirogues aident le commandement de la Marie-Caroline et ses passagers a débarqué sur la plage. Une marche les attend à présent pour gagner le fort Saint-Louis de Juda, en retrait dans les terres. Là, le directeur du fort, Olivier de Montaguère, et un certain Estienne de Viaroux les accueille : l’homme paraît détestable…
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.