Description
Guillaume Seznec a été condamné au bagne en 1924 pour avoir assassiné son ami Pierre Quéméneur lors d’un voyage à Paris. Ce voyage avait pour but de participer à un trafic de véhicules de la marque Cadillac vers la Russie. Ces automobiles avaient été laissées par les Américains après la Première Guerre mondiale. Seznec a toujours clamé son innocence. Il y a eu de nombreuses demandes de révision. La dernière en date a été rejetée par la Cour de cassation en 2006. Le cadavre de Pierre Quéméneur n’a jamais été retrouvé à ce jour. Un Américain, spécialiste de l’automobile ancienne, Albert Baker, et un Finistérien, Bertrand Vilain, ont investigué sur l’affaire Seznec en partant de la Cadillac type 57. Après avoir étudié des documents inédits, ils apportent plusieurs faits nouveaux jamais publiés qui éclairent sous un jour pour le moins surprenant toute cette affaire. Ils démontrent qu’un vaste trafic de Cadillac n’a jamais eu lieu entre la France et la Russie soviétique. Les auteurs indiquent aussi très simplement que Seznec, sur le chemin du retour, n’a pas dit toute la vérité sur son emploi du temps. Si la police n’a pas retrouvé de cadavre, c’est qu’elle n’a peut-être pas cherché au bon endroit…
Modèle exemplaire de contre-enquête, document de référence, Nous, les Seznec raconte comment Denis Seznec s’est attaqué à l’un des piliers les plus inébranlables de notre république : l’infaillibilité de la justice. En 1989, le vote de la nouvelle loi sur les révisions, dite loi Seznec, a institué la possibilité pour les magistrats de revenir sur leurs jugements. Le 11 avril 2005, en donnant le feu vert pour que l’affaire Seznec soit révisée, la justice a montré qu’elle ne vivait plus ” dans l’illusion de son infaillibilité “.
Le 14 décembre 2006, la Justice avait donc rendez-vous avec l’Histoire. Malheureusement, la décision à une courte majorité des magistrats de la Cour de révision rejetait la demande de réhabilitation.
La justice croyait clore alors l’une des plus extraordinaires affaires criminelles et l’une des plus mystérieuses énigmes judiciaires du XXe siècle. Désormais, c’est le grand public – le peuple lui-même d’une certaine façon – qui va être appelé à rejuger Guillaume Seznec grâce à l’adaptation théâtrale de grande envergure orchestrée par Robert Hossein. Le spectacle Seznec, un procès impitoyable se jouera du 25 janvier au 28 avril 2010 au Théâtre de Paris, puis en province. Et France 2 a programmé pour le samedi 24 avril, en prime time, un vote national interrogeant le public sur la culpabilité ou l’innocence de Seznec.
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